AYANNA PRESSLEY PORTRAIT
Portait
Ayanna Pressley
Députée américaine. Elle est l'égérie de milliers de petites afro-américaines étasuniennes. Il y a quelques jours, elle annonçait qu'elle souffrait d'alopécie, et a fait de cela un véritable acte politique.
Ayanna Pressley une députée américaine démocrate : Ayanna Pressley. Elle est même la première femme noire à avoir été élue dans ce coin du Massachusetts, la 7e circonscription, qui englobe, grosso-modo les ¾ de la ville de Boston. Son mandat à débuter en janvier 2019.
On précise parce qu'elle fait partie d'une vague inédite de députées femmes de toute d'origine ethnique et culturelle qui ont été élues – surtout côté démocrate – aux dernières élections de mi-mandat en novembre 2018. Dans cette vague, il y a par exemple, Alexandra Ocasio Cortes (AOC pour les intimes), jeune élue démocrate de New York, et qui est devenue l'égérie de la gauche radicale américaine. Mais Ayanna Presley aussi est devenue une icône : elle est brillante, charismatique, encore jeune pour une politique, 46 ans, et très belle.
Née le 03 février 74 à Chicago, est une femme politique américaine membre du parti démocrate
Fille unique, Ayanna Pressley a été élevée dans un milieu précaire, à Chicago. Son père était souvent absent, victime d’addictions et faisant régulièrement des séjours en prison. Sa mère Sandra, assistante sociale et activiste, peinait à joindre les deux bouts mais sacrifiait tout pour le bien-être de sa fille, allant jusqu’à la mettre dans une école privée. Elle avait un grand-père pasteur dans une église baptiste. Petite, elle l’écoutait prêcher, ce qui l’a préparée à prendre la parole publiquement.
Elle étudie à l’université de boston Elle travaille pour le représentant joseph p. Kennedy II puis pour le sénateur John Kerry
En 2009, elle est la première femme Afro Americaine à être élue au conseil municipal de Boston Elle est réélue à cinq reprises
Ayanna Pressley a notamment été majorette à l’école. Elle a aussi posé pour des publicités pour le planning familial. Elle s’est surtout très vite trouvé des talents de débatteuse, avec un goût prononcé pour la politique. Car «le changement n’attend pas». En 1983, elle travaille comme bénévole dans la campagne de Harold Washington, qui deviendra le premier maire noir de Chicago. Elle n’a que 9 ans Après des études à l’Université de Boston, elle s’engage auprès de Joseph P. Kennedy II
Aux élections de 2018, Pressley se présente à la Chambre des représentants des états unis face au sortant démocrate mike capûano élu depuis dix mandats. Les deux candidats ayant des positions politiques proches, l’enjeu est davantage de désigner la personne qui représentera le mieux cette circonscription où les minorités ethniques sont majoritaires Pressley dit vouloir apporter un « leadership activiste » au Congrès
Rend un vibrant hommage à sa mère
En 2016, le New York Times la classe dans les 14 JEUNES DEMOCRATES A SURVEILLER. Une année avant, elle avait reçu une récompense de la part d’Emily’s List, une organisation qui s’engage pour faire élire des femmes progressistes, le Gabrielle Giffords Rising Star Award, du nom d’une ex-députée rescapée d’une fusillade. Le soir de la remise du prix, Ayanna Pressley a rendu un vibrant hommage à sa mère. Celle qui a fait comprendre «à une fille noire qui a grandi dans un quartier difficile de Chicago qu’elle a le droit de choisir sa propre voie, malgré tous les stéréotypes et stigmates que la société lui renvoie».
Aborder l’aspect politique de ces « tresses sénégalaises » : c'est tout simplement leur origine africaine.
Les porter aux Etats-Unis, c'est donc un plaidoyer pour la beauté noire américaine, et être fière de ses origines africaines. Ayanna Pressley incarnait cela : la puissance, la beauté, la fierté des femmes afro-américaines et elle inspirait des milliers de petites filles noires.
Ayanna Pressley avais mis en ligne une vidéo expliquant qu'elle souffrait depuis plusieurs mois d'alopécie. Autrement dit qu'elle est devenue entièrement chauve.
Elle avait déclaré qu’il est important que je sois transparente sur cette nouvelle vie avec l’alopécie. Cette maladie n'est pas quelque chose qu'il faut taire. Au contraire, c'est une partie de mon identité personnelle et de la façon dont je me présente au monde.
En tant que femme noire, le privé est politique. L'histoire de mes cheveux n'est en rien une exception.
Pour l'anecdote, elle a perdu sa dernière mèche le jour du vote en destitution de Donald Trump. Cette femme qui a fait de ses « tresses sénégalaises » le « panache noir » de son combat pour les afro-américaines, perdait une partie de son identité.
Mais sa réaction est à la mesure de la femme puissante qu'elle est, où elle parle de son alopécie, elle enlève sa perruque et c'est une nouvelle femme qui apparaît, façon Grace Jones cette fois, Ayanna Pressley est une nouvelle fois sublime.
Hora magazine honore Mme AYANNA PRESSLEY son parcours brillantissime votre combat pour les femmes violentée et votre ténacité par rapport à votre combat face à votre santé une Hora parmi tant de Horath dans le monde