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ZOOM SUR LA 75 ÉDITION DU FÉSTIVAL DE CANNES 2022

 

Le Festival de Cannesdont le coup d'envoi a été donné mardi 17 mai pour deux semaines. Ce Festival retrouve toute sa splendeur cette année, on note Le cinéma français est à l'honneur pour cette Edition 

Au quatrième jour de Festival, Cannes (Alpes-Maritimes) a pu accueillir de nombreuses stars américaines. "On a déjà vu évidemment Tom Cruise, mais aussi Julia Roberts, absolument rayonnante, cela faisait six ans qu'elle n'était pas venue, ou encore Anne Hathaway".

 Par ailleurs le Festival de Cannes est marqué par la projection du premier film français en compétition. Marion Cotillard, Melvil Poupaud et Patrick Timst montent les marches pour défendre le film Frères et sœurs d’Arnaud Desplechin.

Dans l’après-midi, l’équipe du film d’animation Le Petit Nicolas – Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ? D’Amandine Fredon et Benjamin Massoubre a foulé le tapis rouge. Les deux co-réalisateurs sont accompagnés par les voix du film : Alain Chabat, Laurent Lafitte et le jeune Simon Faliu. Mais aussi par Anne Goscinny, fille de René Goscinny qui signe le scénario. Autour d'eux, une centaine d'écoliers cannois, âgés de 8 ans, habillés de blanc, excités comme pour leur premier jour d'école.

Autre Le réalisateur australien George Miller vient pour présenter sa toute dernière œuvre : Trois mille ans à t'attendre, présenté hors-compétition. Il est accompagné de ses comédiens Tilda Swinton et Idris Elba.

Le Cannes 2022 : Le festival à Nous, Zoom sur le cinéaste 

Italien Marco Bellocchio

Il vient de présenter au Festival "Esterno notte", son dernier film d'après la série qu'il a réalisée sur l'affaire Aldo Moro, drame central des années de plomb en Italie dans les années 1970 et 80. Marco Bellocchio évoque pour nous son Cannes à lui.

 

 Une très longue complicité

Entre le festival et le cinéaste italien, c'est une longue complicité. "Mon expérience à Cannes est si ancienne qu'elle précède de loin le Palais des Festivals actuel, j'ai le souvenir du Palais précédent, c'est un autre temps", affirme-t-il. Dès 1977 il présente La mouette et trois ans plus tard Michel Piccoli et Anouk Aimée remportent le prix d'interprétation pour son film Le Saut dans le vide. En 1986, Le diable au corps sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs secoue la Croisette pour des scènes très crues.

Parfum d'une époque révolue ? "Les temps ont changé, moi j'ai changé aussi (rires), et oui, ça a changé : autrefois le scandale avait d'autres images. Aujourd'hui, il serait toujours possible de faire scandale – moi par ailleurs je ne le cherche pas – mais ce ne serait pas avec Le Diable au corps. Moi je crois dans l'histoire. Hier, ça s'est passé comme ça, aujourd'hui, je suis là, avec mon âge, avec mon étrange film".

De Henri IV (1984) à La nourrice (1990, avec Valeria Bruni Tedeschi), de Vincere (2009, sur Mussolini) à Marx peut attendre (2021, un documentaire sur le suicide son frère), en passant par le gros succès du Traître (2019, sur un repenti de la mafia), de nombreux films de Bellocchio ont été présentés à Cannes et le cinéaste s'est vu décerner l'année dernière une Palme d'or d'honneur. Véritable reconnaissance, sur laquelle aujourd'hui, par pudeur, il ne rajoute pas de mots.

Cette année, Marco Bellocchio a présenté son film dans la section récemment créée, Cannes Première. Nouvelle étape d'une relation constructive avec le Festival. "Il aime les choses complètement imprévues", nous n'avons pas fait la série Esterno notte en pensant le présenter ensuite à un festival… Non, c'est le Festival de Cannes qui, en voyant cette série, nous a invités de cette manière atypique, hors concours. Et donc en projetant ce film, il lui amplifié l'horizon. Donc c'est une confrontation, une épreuve, un examen très intéressant parce qu'évidemment la série parle de l'Italie. 

Or ici, à Cannes, on fait partie du monde. En ce sens les réactions, et on en a trouvées quelques-unes, sont d'un grand intérêt, et pour le moment elles nous renseignent de manière très positive".

 

 "Le Cannes c’est une sorte de rituel"

Plus de 45 ans après sa première participation au Festival, le cinéaste ose parler – toujours avec modestie – d'une relation avec Cannes. "Une certaine familiarité s'est installée", admet-il. "C'est une sorte de rituel : il y a le voyage jusqu'à Nice, puis l'autoroute, et l'hôtel, tout un déroulement précis… Et puis je reconnais les gens, je sais où je suis, j'ai mes repères». Et enfin il y a la langue qui le rapproche de Cannes. "Certes je connais l'anglais, même si je l'ai un peu perdu, mais ma vraie première langue étrangère est le français. Je me sens, peut-être pas chez moi, mais presque".

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Notre correspondantes -Mlle Lola /J – Cannes – Alpes Maritimes – France 

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