TAOS AMROUCHE / romancière et interprète des chants traditionnels kabyles
TAOS AMROUCHE
Artiste algérienne, écrivaine d'expression française et interprète de chants traditionnels berbères.
Biographie
Taos, est la fille de Fadhma Aït Mansour Amrouche et sœur de Jean Amrouche née le 04 février 1913 dans la localité ((d’Ighil Ali. Bejaia)), est la romancière algérienne moderne. Son premier roman, Jacinthe noire, est publié en 1947. Son œuvre littéraire, au style très vif, est largement inspirée de la culture orale dont elle est imprégnée, et de son expérience de femme. En signe de reconnaissance envers sa mère, qui lui a légué tant de chansons, contes et éléments du patrimoine oral, elle signe Marguerite-Taos le recueil Le Grain magique, en joignant à son prénom sous lequel sa mère avait reçu le baptême catholique.
Parallèlement à sa carrière littéraire, elle interprète de très nombreux chants amazighs, qu'elle tient de sa mère. Ces textes sont par ailleurs traduits par son frère Jean. Douée d'une voix exceptionnelle, elle se produit sur de nombreuses scènes, comme au Festival des Arts Nègres de Dakar en 1966. Seule l'Algérie lui refuse les honneurs : elle n'est pas invitée au Festival culturel panafricain d'Alger en 1969. Elle s'y rend tout de même pour chanter devant les étudiants d'Alger.
Taos Amrouche a participé à la fondation de l'Académie berbère de Paris en 1966. Elle fut l'épouse du peintre français André Bourdil, Prix Abd-el-Tif 1942.
Ces Origines
Taos Amrouche est issue d'une famille kabyle Chrétienne d'Algérie. Marie-Louise est son prénom chrétien. Ses parents, Antoine-Belkacem Amrouche (vers 1880-1958) et Marguerite-Fadhma Aït Mansour (vers 1882-1967), sont tous deux des Kabyles convertis au catholicisme dans leur jeunesse. Ils se sont mariés vers 1898. Après avoir vécu chez les parents de Belkacem dans un village des monts Bibans de l'actuelle commune d'Ighil Ali Bgayet en Kabylie .Algérie, où son frère Jean Amrouche est né en 1906, ils quittent la Kabylie pour s'installer à Tunis en 1910. Ils y obtiennent en 1914 la nationalité française de plein droit
Elle obtient le brevet supérieur à Tunis puis s'installe à Paris et se consacre aux chants kabyles
Parallèlement à sa carrière littéraire, elle interprète de très nombreux chants kabyles. Ces textes sont par ailleurs traduits par son frère Jean. Dotée d'une voix exceptionnelle, elle se produit sur de nombreuses scènes, comme au Festival des arts nègres de Dakar en 1966 .Seule l'Algérie lui refuse les honneurs : elle n'est pas invitée au Festival culturel panafricain d’Alger en 1969 Elle s'y rend tout de même pour chanter devant les étudiants d'Alger.
Décédé à l’Age de 63 ans à St Michel l’Observatoire, le 02 Avril 1976
Elle restera une icône une hora parmi tant de horath dans le monde