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Celles et ceux qui vivent les fêtes seuls

Quand les fêtes se vivent autrement

On nous a appris que les fêtes de fin d’année devaient être pleines. Pleines de monde, de rires, de tables débordantes, de moments à partager. Que décembre devait briller. Que la joie devait être visible, presque obligatoire. Comme si la valeur de ces jours se mesurait au nombre de convives, à l’intensité des célébrations, à ce que les autres peuvent voir. Mais la réalité est souvent différente. Plus calme. Plus discrète. Et parfois, profondément solitaire.

Traverser la solitude sans jugement

Chaque année, des femmes et des hommes traversent ces jours seuls. Pas toujours par choix ; parfois après une rupture, un deuil, un éloignement, une maladie. Parfois simplement parce que la vie disperse les liens. Dans un monde saturé d’images de bonheur collectif, cette solitude peut sembler invisible. Comme si elle n’avait pas sa place dans le récit officiel des fêtes.

Être seul n’est ni une anomalie, ni un échec

Ce n’est rien à réparer. Ni à expliquer. C’est une réalité humaine ; sociale, émotionnelle, répandue bien plus qu’on ne le croit. Et qui mérite d’être reconnue, sans jugement, et sans gêne.

Vivre ces jours à son rythme

Vous n’avez rien à compenser, rien à prouver. Ces jours peuvent être lourds, et vous avez le droit de les traverser à votre rythme. De ne pas aimer les fêtes. De manquer d’énergie. De ressentir le vide là où d’autres célèbrent. De préférer le silence au tumulte. De simplement être.

Parfois, les fêtes ne sont pas à célébrer, mais à tenir. Tenir, c’est déjà beaucoup. Se lever. Préparer un repas simple. Regarder un film. Marcher un peu. Rester au chaud. Ces gestes ordinaires sont aussi des choix de soin. Une façon de s’accrocher au réel. De se protéger. De respirer.

L’après-fêtes, un souffle retrouvé

Puis viennent les jours d’après. Ceux dont on parle peu. Ceux où le rythme ralentit. Les lumières s’éteignent. Le silence revient. Le monde devient respirable. Et c’est parfois là que quelque chose se remet en mouvement. Dans ce temps tranquille, un espace peut s’ouvrir. Une parole. Une attention. Une idée nouvelle. Un matin plus léger que le précédent. Rien de spectaculaire. Juste assez pour rappeler que la vie continue d’offrir des possibles. Même lorsque certaines absences demeurent.

Une autre façon de finir l’année

À celles et ceux qui lisent ces lignes seuls, recevez-les comme une présence discrète. Vous n’êtes pas en marge. Ni en retard. Ni à côté de la vie. Votre manière de vivre ces fêtes est entière. Légitime. Digne. Votre valeur ne se mesure ni au bruit, ni aux messages reçus, ni à la conformité avec ce que la société impose. Si le monde transforme décembre en un mois bruyant, sachez qu’il existe une autre façon de terminer l’année. À voix basse. En respectant votre rythme. Vos silences. Vos limites. En vous autorisant la douceur sans justification. Le repos sans culpabilité. Le calme sans explication.

Parfois, tenir suffit. Parfois, respirer est déjà un acte de courage. Et c’est souvent dans ce silence retrouvé, loin des projecteurs, que commence la suite.

 

Loubna, Feirouze EL MAHMOUDI 

Ambassadrice HORA Magazine

HORA magazine Actu / Vœux / Décembre 2025

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