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ARTS et CULTURE

par horamagazine
AL – OUD

AL – OUD dis LOud voici sont histoire 

LOud est un instrument à cordes pincées, et serait l’ancêtre du luth européen. Il tire son nom de l’arabe « al-oud », traduction de « le bois », « le bâton » en français. Bien que son origine soit encore nébuleuse auprès des musicologues et autres savants, l’oud aurait pour berceau la Mésopotamie vers 1800 av. J.-C. On suppose que l’instrument à l’origine de l’oud serait le barbat perse, voire la lyre ou la harpe… Il est également utilisé par les premières civilisations pharaoniennes durant leurs fêtes et cérémonies.

À partir du 7ème siècle sous l’Empire Omeyyade, l’avènement de l’Islam dans le monde arabe exporte l’oud dans les pays du Moyen-Orient et du Maghreb. Ces pays sont alors reconnus comme étant des lieux de référence pour jouer de l’oud. L’instrument se répand en Europe à travers l’Andalousie au 9ème siècle, partie de l’Espagne alors sous influence de la culture mauresque. L’Andalousie devient la capitale de la musique arabo-andalouse. À l’époque, la réputation de l’oud en Europe se fait par le savant perse Ziryab, principale figure de l’histoire de la musique arabo-andalouse. Cet homme de lettres, astronome et géographe a en effet l’idée d’ajouter une cinquième corde à l’oud, et de développer son jeu à l’aide d’un plectre.

 

La forme de l’oud évolue au fil du temps, mais aussi au fil des pays qui s’approprient son jeu. Il existe donc plusieurs sortes d’oud : l’oud maghrébin « arbi », l’oud oriental « charqi », l'oud "kwitra" algérien… Il inspire également la création de beaucoup d’autres instruments, comme le biwa japonais en Extrême-Orient, ou le pipa chinois. Sa richesse ornementale, son bois et ses rosaces incrustées de matériaux précieux (nacre, ivoire…) peuvent parfois donner à l’oud le statut de véritable œuvre d’art, mais permettent également de reconnaître son lieu de fabrication voire son artisan créateur ! De nos jours, l’oud reste très populaire dans les pays arabes, en Turquie, en Grèce et en Arménie.

 

Et Côté pratique

Quand on y joue, l’oud se tient comme une guitare. L’instrument se divise en quatre parties :

-le manche, principalement en noyer ou en fruitier. Sa courte taille permet de jouer des tons de faible intensité.

-la caisse de résonance, piriforme (en forme de demi-poire) qui se compose d’une vingtaine de côtes. Souvent en noyer ou en érable.

-le cordier (en noyer ou en fruitier), est constitué de onze cordes. Le cordier forme un angle spécifique, quasiment perpendiculaire au manche, afin de soutenir la tension de toutes les cordes. Dépourvu de frettes comme le violon, l’oud permet à son joueur de maîtriser toutes les divisions de tons (comme les quarts de tons et les micro-intervalles).

-la table d’harmonie, en bois de chêne, se renforce de larges contre éclisses qui résistent à la tension des cordes, aux changements de température et aux chocs du plectre. La table se compose d’une à trois rosaces.

Pour jouer de l’oud, il suffit d’obtenir une fine tranche de corne de vache ou une plume d’aigle ébarbée et aplatie comme plectre. Pas de ça sous la main ? Un médiator en plastique fait également l’affaire ! On place ensuite ce plectre entre le pouce et l’index mis en croix, afin de pincer les cordes de l’instrument et de les faire vibrer, par des techniques simple ou double. Un virtuose de l’oud alterne de manière équilibrée ces deux techniques quand il joue. L’auriculaire se pose quant à lui sur la table d’harmonies. L’oud est pendant longtemps considéré comme une basse mélodique ou rythmique dans les ensembles instrumentaux. Père de tous les instruments musicaux arabes, l’oud occupe une place importante dans l’orchestre oriental, et accompagne aussi bien les chanteurs que les musiciens. Au fil du temps, l’oud devient un instrument soliste à part entière. L’oud s’associe aussi bien à la musique traditionnelle qu’au jazz.

Beaucoup de musiciens jouent de l’oud par l’histoire, la richesse et l’intensité sonores que l'instrument peut offrir.

Hora vous offre cette vidéo afin de gouter au son de l’Oud 

 

Naseer Shamma et les Peacebuilders interprètent "Cities of Daffodils" à la citadelle historique d'Erbil en exclusivité

 

Liste d'artistes

Naseer Shamma – Oud et composition

Karen Briggs alias "La Dame en rouge" – Violon

Hussein Zahhawy – Daf kurde

Aytac Dogan – Kanoun

Achraf Sharif Khan – Sitar

Luis Robisco – Guitare Flamenco

Ali Ghamsary – Tar

Robin Vassey – Percussion

Manuel Sierra – Guitare basse

Gautama del Pino – Saxophone

 

 

 

 

 

L’Article de notre correspondante – Racha / Gh –    d’Oman -Jordanie 

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