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FEMME DU HORA DU MONDE

par horamagazine

Dr Nafissa Hamoud-Lalliam / autoportrait

Nafissa Hamoud-Lalliam 

 Née à Alger le 17 mars 1924. Issue d'une famille de la bourgeoisie algéroise, son père était Muphti d'Alger et son oncle un industriel bien connu (Hamoud Boualem). Après ses études primaires et secondaires à Alger, elle s’inscrit à la faculté de médecine d’Alger en 1944. 

Durant sa vie estudiantine, elle fait partie des premiers noyaux d'étudiantes en médecine, de l'Association des Etudiants Musulmans d'Afrique du Nord (AEMAN). Elle participe à la manifestation du 1er mai 1945 à Alger qui marque son engagement définitif contre le colonialisme et pour l’émancipation de la femme africaine. Elle est élue Vice-présidente de l'A.E.M.A.N en 1947, et fonde le 24 juin 1947 l’Association des Femmes Musulmanes Algériennes (AFMA).dont elle est la secrétaire générale. Membre des cellules clandestines du P.P.A, elle intervient dans Alger (Saint-Eugène, Casbah) au cours de rassemblements de femmes, dans lesquels elle prêche la lutte contre le colonialisme et l'émancipation de la femme. En 1950, elle prend contact avec la fédération internationale des femmes en vue de célébrer pour la première fois en Algérie la journée du 8 mars.

Malgré cette intense activité, elle soutient sa thèse doctorat et devint la deuxième femme algérienne médecin durant la période coloniale .Elle ouvre un cabinet médical en 1953 à la rue de la Lyre, cabinet qui a servi de planque à Abane Ramdane et Benyoucef Benkheda. Quand les services Français découvrent ses activités en 1955, elle rejoint les maquis de la wilaya 3 (Kabylie) où elle est nommée médecin-chef. En novembre 1957 Nafissa est arrêtée à Bordj Bou Arreridj avec son époux le docteur Mustapha Laliam. Elle connut la prison d’El Harrach, de Serkadji et d’Oran avant d’être transférée dans un couvent, près de Nantes en France. Nefissa Hamoud, fut échangée par l’intermédiaire de la Croix Rouge Internationale avec un prisonnier français. Après de multiples péripéties elle put rejoindre la Suisse. 

Elle s’installe à Genève et reprend ses études universitaires.

A l’indépendance, elle rentre au pays et opte pour une carrière hospitalo-universitaire dans la spécialité de gynécologie-obstétrique. 

Parallèlement, elle contribue avec d’autres gynécologues et pédiatres, à la création du premier Centre National de Régulation des Naissances à l'hôpital Mustapha, puisqu'elle était présidente de l'Union Nationale des Femmes algériennes (UNFA). 

Elle passe son agrégation en gynéco-obstétrique en 1972 et est nommée chef de service de gynéco-obstétrique de l’hôpital Parnet le 1er septembre 1974, poste qu’elle occupera jusqu’à sa retraite en 1986.

Parallèlement à sa carrière hospitalo-universitaire, elle active dans le champ politique : président de l’Union Nationale des Femmes algériennes en 1966, membre du CNES en 1970 et ministre de la santé dans le gouvernement Ghozali en 1991.

Elle décède le 10 décembre 2002 et elle a était enterrée à El Alia dans le carré des martyrs. L’hôpital Parnet de Hussein Dey où elle a passé une grande partie de sa vie, devenu CHU est rebaptisé en mars 2003 au nom de l’éminente gynécologue « Professeur Nafissa Hamoud ».

Paix a son âme Tahya al djazair 

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