L'édito
« Tu resteras belle pour moi »
Ce matin de juin chez mon photographe Je pose d’abord mon regard. Sur Une HORA
Cette femme, cette inconnue qui frôle la soixantaine qui assume n’avoir jamais eu recours à la chirurgie esthétique et a demandé expressément à la photographe de n’être pas retouchée je veux être photographiez ainsi naturellement nos deux regards qui se croisent ici, le sien, merveilleux, le mien, admiratif, il en ressort un trésor : celui d’avoir toujours le choix.
D’aimer ses rides nos questions nos mènent À nos contradictions ? Quel rapport entretient-on avec nos rides, avec nous mêmes ?
Alors, aimer ses rides, c’est aussi ne pas les aimer certains jours, c’est aussi s’aimer tout court (et, parfois, pas du tout non plus), mais c’est avant tout revendiquer l’indulgence, pour soi-même et pour les autres, la liberté́ de faire, de ne pas faire, et de changer d’avis, et puis, enfin, oui enfin, s’accepter, accepter son âge, accepter son visage
Ce jour-là j’ai compris un truc vital
Les « tu ne fais pas ton âge », ou pire, « tu es bien pour ton âge » ne seront définitivement plus les lots de consolation d’une femme. On aura trouvé́ mieux et plus simple
« Tu es belle tel que tu est chère madame »
L’édito de
Mr Fethy Mechetti /le président fondateur et rédacteur en chef des magazines
HORA magazine
HORA ARABIA magazine