HOMMAGE / A LA MOUDJAHIDA / MERIEM BELMIHOUB ZERDANI
HOMMAGE A UNE MAMAN UNE SŒUR UNE COMBATTANTE UNE MOUDJAHIDA
Meriem Belmihoub
elle est la fille d’un cheminot algérien, militant de la CGT et du Parti du peuple algérien (ou PPA, le premier mouvement indépendantiste algérien créé dans l’entre-deux-guerres par Messali Hadj)
Née le 1er avril 1935 à Alger.
Dès 1955, étudiante, elle s’engage dans le Front de libération nationale (FLN) et dans l’armée de libération nationale, créés l’un et l’autre peu de temps auparavant. En 1956,
Elle rejoint le maquis, répondant à un appel en ce sens du FLN vers les étudiants, et y apportant son concours comme infirmière.
Par l’intermédiaire de AMARA Rachid et active au sein du bureau des collégiens et lycéens et a été parmi ceux qui ayant lancé l’appel à la grève du 19 mai 1956. Recherchée par les autorités coloniales pour ses activités, elle est arrêtée avec AMARA Rachid en 1955. Relâchée, elle rejoint le maquis dans la wilaya 4 dans les environs de Blida. En 1957 elle est condamnée à cinq ans de réclusion par le tribunal permanent des BU-USTHB forces armées d’Alger. Elle passera quatre ans et demi (de 1956 à 1960) en détention dans les geôles en France et en Algérie. A l’indépendance,
Elle est libérée en juillet 1962, dans le cadre des accords d'Évian entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), qui mettent fin à la guerre d'Algérie après ca
Elle reprend des études de droit.
En 1962, elle est également élue députée durant les élections constituantes algériennes, jusqu’en 1964. Les femmes ne sont que 10 députées sur 196 élus Elle est membre du bureau de cette Assemblée nationale, et participe à la commission de l’éducation et de la culture
En 1964, elle quitte la politique pour le droit, épouse un ancien militant indépendantiste devenu homme politique, Abdelaziz Zerdani, et devient avocate au barreau d’Alger
En tant qu’avocate, elle se fait connaître par sa défense des droits humains, contre les violences policières
En octobre 1992, elle est nommée ministre conseiller pour les Affaires juridiques et administratives auprès du chef du gouvernement, dans le cadre du gouvernement Abdesslam. En décembre 1997, elle est désignée comme sénatrice, dans le tiers de l’effectif de cette assemblée, le Conseil de la Nation directement nommé par le président. Puis en janvier 2003, elle est élue comme experte au sein du Comité des Nations unies contre la discrimination à l’égard des femmes (Cedaw), un mandat renouvelé à plusieurs reprises
Tout au long de son parcours, elle milite également pour défendre le droit des femmes, leur représentativité dans les instances politiques ou autres, et contre les discriminations qu’elles subissent. De 1963 à 1965, elle fait partie de l’Union nationale des femmes algériennes (UNFA), créé par le FLN. Dans les années 1980, elle se mobilise contre le Code de la famille, s’insurgeant contre les dispositions discriminatoires de ce code envers les femmes. Elle préside la délégation de femmes reçue par le président de l’assemblée nationale algérienne. Toujours dans cette même décennie, elle participe à la fondation de l’association algérienne de planification familiale
Elle réagit également à plusieurs reprises contre l’insuffisance de la représentation des femmes dans la vie politique ou à la tête de différentes organisations, notamment pour l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM), en 2012
"La volonté du Clément et Miséricordieux a fait que l’ancienne membre du Conseil de la nation, avocate et ministre, notre sœur moudjahida Meriem Belmihoub Zerdani s’en aille un 27 juillet 2021, à Alger paix à son âme"
"La HORA feu Meriem Belmihoub Zerdani a été parmi la première génération des avocates arabes et membre du comité de l’ONU pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes", a encore ajouté le président du Conseil de la nation.
UNE HORA PARMI TANT DE HORATH QUI CE SONT SACRIFIENT POUR CETTE BELLE PATRIE L’ALGERIE